Le Jardin des délices, Jérôme Bosch, 1503 |
Les pères de l'église se sont déchaînés contre le corps. Cette détestation a marqué à jamais la doctrine chrétienne. L'iconographie religieuse a suivi, bannissant ou esquivant la représentation de la nudité. Dans les scènes de martyre, le supplicié -dépouillé de tout- garde néanmoins quelque pagne ou drappé opportun. Le seul épisode biblique qui, en toute honêteté théologique, devrait renoncer à couvrir même légèrement le corps est celui du bonheur au jardin d'Eden. Le temps d'avant la pomme. Au coeur d'une chapelle florentine, deux magnifiques tableaux connurent quelques déboires vestimentaires.
Le tableau de Masolino tel qu'on le vit pendant plus de 300 ans |
Le péché originel, Masolino, vers 1427 |
Adam et Eve chassés du paradis, Masaccio |
Sources : http://www.aparences.net/art-et-mecenat/les-fresquistes-florentins/les-fresques-de-masolino-et-fra-angelico/
http://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/masaccio/brancacci.htm
http://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/masaccio/brancacci.htm
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire