mercredi 5 mars 2014

Ceux qui travaillent en vol zéro G


L'exploit de rester au sol
C'est tellement évident que j'ai failli les oublier, mais parmi les artistes de l'apesanteur, figurent en premier lieu les photographes qui officient réellement en gravité zéro. On pense aux astronautes qui se tirent le portrait et alimentent les réseaux sociaux d'images plus ou moins incongrues. Soit. Mais l'activité photographique sur les vols paraboliques est devenue très variée depuis l'ouverture de ces vols au public. Cela va du souvenir de voyage aux clichés de mode.


Évidemment, il y a les images destinées  au marketing de ces vols coûteux. Le site www.airzérog.com m'a fourni plusieurs de celles que je publie ici. Il y a les souvenirs perso que les passagers rapporteront de ces 180 minutes exceptionnelles. Mais pas seulement. Le CNES invite régulièrement des artistes à expérimenter leurs talents en apesanteur. Ce fut le cas du dessinateur

Répétition d'un ballet spatial
Boulet (voir billet du 8 janvier) et c'est régulièrement celui de la danseuse Kitsou Dubois laquelle élabore des chorégraphies -conçues pour être interprétées en impesanteur- qu'elle répète, avec un de ses danseurs, sous l’œil des caméras du Boeing Zéro G. Nous reparlerons d'elle et de sa recherche artistique. Autre chose ? Mais oui. Connaissez-vous la très polyvalente Vanna Bonta, actrice, poète et néanmoins conceptrice d'équipements électroniques tel un système régulateur de pression pour moteur de fusée ? 

Miss Bonta en plein test
Cette ingénieuse a entrepris, dès 2006,  de dessiner des vêtements et combinaisons adaptés aux contraintes de l'environnement spatial. Deux ans plus tard, des prototypes de la gamme 2Suit furent testés et photographiés en vol parabolique. Donc, d'un côté, des choses aussi passionnantes que variées à photographier et, de l'autre, des professionnels confrontés à quelques difficultés techniques. Leur souci n'est évidemment pas de créer l'illusion du flottement mais de composer avec leur propre instabilité. Et celle de leur équipement. Je n'ai trouvé aucune information précise sur les façons de procéder. Ils travaillent évidemment les pieds glissés dans les systèmes prévus à cet effet (seule façon de maintenir une position au sol), sont peut-être sanglés. Les rares images où ils apparaissent nous les montrent retenus par des assistants eux-mêmes solidement arrimés. J'ignore s'ils se livrent à des shoots expérimentaux où ils flotteraient librement mais rien ne garantit que la microgravité les conduise vers le sujet à photographier.

Et quid de cette sirène ?
Réponse dans le prochain billet.


Sources images : http://www.airzerog.com/fr/en-savoir-plus/vols-scientifiques-a300.html
http://www.paris-art.com/interview-artiste/kitsou-dubois-l-ete-en-apesanteur/dubois-kitsou/494.html
http://www.spi0n.com/kate-upton-apesanteur-video/ 
http://en.wikipedia.org/wiki/2suit

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