vendredi 20 décembre 2013

Un amoureux du cirque nommé Alexander


Très loin des lois de Newton, mais pas forcément de l'apesanteur, si on veut bien considérer que la fonction de l'art est de changer le plomb du réel en lumière, voici un clin d'oeil aux graphistes à qui Diane va parler de Calder. C'est aussi une jolie façon de conclure sur le cirque : Calder en était fasciné.

Le Cirque de Calder, au
Whitney Museum,
New-York
S'il découvrit le cirque à New-York, c'est à Paris, en 1927, qu'Alexandre Calder créa sa fameuse réplique : c'est sa première oeuvre personnelle. Il façonne une multitude de figurines en fil métallique, ingénieusement articulées et donc capables de marcher comme des funambules, danser, faire de l'haltérophilie ou des acrobaties sur la piste. Des mécanismes que les gros doigts de Calder activaient avec minutie assuraient leur propulsion. L'avant-garde parisienne s'est précipitée dans l'atelier de Calder pour voir le cirque en action. On sait maintenant que ce travail préfigurait les mobiles.


L'adorable danseuse du ventre
En 2009, le Centre Beaubourg avait exposé le cirque et ses personnages. On y diffusait également le film tourné dans l'atelier parisien de l'artiste. Rien de plus émouvant que de voir Calder, cet homme à la carrure imposante, manipuler les mécanismes délicats ou faire tout bonnement bouger ses personnages, avec une application et un sérieux d'enfant absorbé par son jeu. Les images qui suivent, tournées presque 30 ans plus tard au Whitney museum ont la même poésie. Un pur enchantement qui a bien valeur d'apesanteur.






Sources : http://www.original.rolandcollection.com 
http://www.youtube.com/watch?v=t6jwnu8Izy

2 commentaires:

  1. Merci pour la vidéo ! Ces purs moments de poésie sont un régal.

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  2. Cet extrait est sur le CD que j'utilise pour mon cours. Il faudra les aiguiller là-dessus avant l'évaluation qu'on fera ensemble…

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