samedi 14 décembre 2013

L'apesanteur, loi de l'immensité cosmique


Chercher sur Google des images de l'espace c'est feuilleter un album d'une vertigineuse beauté. Ces images exercent sur nous une fascination extrême : celle de l'inconnu, de l'immensité où se cachent tant de secrets de l'univers. Comment ne pas vibrer, ne pas s'émouvoir au récit de l'aventure spatiale ?

Amas de Persée, photo d'astronome amateur

Astronaute dans l'espace, crédit NASA

Hergé, On a marché sur la lune, 1954

Nous l'avons vu, sur Terre, l'état d'apesanteur est exceptionnel et terriblement bref (même en vol parabolique -nous en reparlerons- la chute libre ne dépasse guère 20 secondes). La loi de la pesanteur prévaut tout autant sur la Lune, sans quoi ni Armstrong, ni Aldrin (photo ci-dessous, mission Apollo11, juillet 1969), ni Tintin, ni Haddock n'auraient pu y marcher. Juste une variation d'intensité : le poids est 6 fois plus faible sur le sol lunaire.

  

L'apesanteur -appelée par commodité l'impesanteur et corrigée en micropesanteur- appartient bel et bien à l'espace. Les scientifiques ont bien du mal à cerner cetténergie du vide car elle bouscule notre perception usuelle du monde. C'est un endroit étrange, sans air ni bruit ni odeur. Ce paradoxe de la nature, caractérisé par l’absence, est tantôt le monde du silence, tantôt le théâtre de gigantesques déluges énergétiques. Si intuitivement, la notion d'espace est claire dans nos esprits (un milieu très noir qui nous entoure), chacun d'entre nous s'est un jour posé la question de ses limites : où commence l'espace ? Jusqu'où s'étend-il ? On désigne par Univers tout ce qui existe. L'espace est cette étendue qui sépare les astres entre eux. Il se situe, de notre point de vue de Terriens, au-delà de notre atmosphère.


Bruce McCandless, 1984


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