vendredi 8 novembre 2013

Prologue


Sam Taylor Wood, Autoportrait
suspendu
, 2004
Posté sous le titre de prologue, le présent billet est en fait le dernier que j'aie écrit. Rédiger l'introduction à l'heure de conclure est l'occasion d'un retour en arrière éclairant. Je suis enfin en mesure de parler ce blog en toute connaissance de cause. Commençons par sa génèse. Travaillant pour une école d'arts visuels, j'ai décidé de me soumettre, au même titre que mes étudiants, à l'exercice que l'on attendait d'eux : faire des associations et un travail de recherche à partir d'un des mots proposés par l'école. L'idée était entre autres de faire de mon propre blog un 


Mêmes série et auteur,
même saisissement
espace de ressources pour le leur. Ce que je n'avais pas prévu c'est que j'allais passer moi-même des heures palpitantes à tourbillonner autour de l'apesanteur, le mot-concept que je m'étais choisi. J'ai adoré chercher des pistes, débusquer des sens, justifier des associations très personnelles et trouver les images pour les illustrer. Le blog suit le déroulement chronologique : les billets apparaissent dans l'ordre où ils ont été écrits, les plus récents en tête. Les libellés permettent le regroupement thématique ou la recherche par nom d'artiste.


C'est peu à peu que les publications se sont organisées en cycle : le sommeil, la musique, l'érotisme, la vie dans la navette spatiale, les anges, l'eau, la mort... Les billets des débuts étaient comme des balises placées à tort et à travers, à chaque surgissement d'une idée. Des peintures à l'enchanteresse légèreté et des photographies publicitaires, elles, traversent ce blog sans organisation spécifique. Bonne route sur ces chemins cahoteux. Vous y trouverez peut-être, au tournant serré d'un virage imprévu, matière à vous distraire ou vous étonner.


3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Plutôt que remonter, comme un saumon d'eau douce, le courant à l'envers, je préfère partir de zéro ou, pour le dire banalement, commencer par le commencement. Une chose me titille : comment, d'emblée, s'est fait le choix de ce mot et pourquoi, sans mauvais jeu de mot cette fois, s'être appesanti sur l'apesanteur?

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  3. Welcome ! Pourquoi apesanteur ? Une liste de mots est proposée par l'école, il faut en choisir un et se laisser porter par le jeu des associations. Disons que la légèreté est un idéal. Cela m'amusait aussi d'aller vers des acceptions scientifiques. Appelons ça une revanche (tardive) sur mes notes catastrophiques en physique, dans mes années de lycée. Ces billets sont souvent frivoles : rien de commun avec le blog-que-vous-savez. Mais qu'est-ce que je me suis amusée à l'écrire !

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