jeudi 14 novembre 2013

Nez à nez avec mon mot


La règle du jeu étant la même pour tous, je me suis employée à faire des associations libres autour de l'apesanteur, "mon" mot. Au prix d'un sale quart d'heure (de plusieurs, longs, sales quarts d'heure!) sur le logiciel Paint, j'ai mis au point deux petites compositions maladroites mais appliquées. Des définitions les complèteront dans le prochain billet.


Version arc-en-ciel



Version fluo



2 commentaires:

  1. Quelques-uns de ces mots, grâce, légèreté, etc., me font penser qu'il s'agit des qualités requises chez la ballerine du XIXe siècle. A l'Opéra de Paris, il existe un espace où toutes ces qualités sont exaltées, c'est le foyer de la danse (soyez patiente, je vous le montrerai un jour), avec son animal symbole, le papillon. Des papillons, il y en a absolument partout, sur les fresques qui représentent le ciel, au sommet des chapiteaux, et même sur les bouches d'aération. Ils sont partout et ils flottent dans les airs, en toute liberté. Du coup, j'en viendrais presque à penser qu'il manque un mot dans cette galerie lexicale : papillon, ou ses nombreux dérivés, papillonner, battre des ailes, etc. Le peintre de l'époque ne connaissait pas forcément l'apesanteur (mais son antonyme, la gravité), et ce qui s'en rapprochait le plus était sûrement la légèreté et la non pesanteur des lépidoptères...

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    1. Très juste. Les papillons manquent à l'appel. Je n'ai pensé à eux que plus tard (un micro billet leur est consacré, libellé en animaux et nature) et ils sont revenus avec une toile de mon très aimé Odilon Redon. Au Garnier, à l'entracte, je me glissais souvent dans la salle par où entrait la carrosse de l'empereur. Mais j'ignore tout du foyer de la danse... et adorerais le voir. Eté 2015 au plus tard.

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