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Le Charme de l'au-delà, Gilbert Garcin, 2012 |
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Achille tente de saisir l'ombre de Patrocle, Henry Fuseli, 1803 |
Mes étudiants s'étonnent qu'il faille parfois mentionner les évidences. Je considère que toute démonstration s'appuie sur le socle de l'acquis. Fidèle à mes principes, je rappellerai donc ici que l'apesanteur n'existe pas sur terre, qu'envols, sauts et autres la simulent, que l'euphorie, la légèreté, la dextérité la métaphorisent mais que, faits de chair et de sang, nous n'avons d'immatériel que nos pensées, nos sentiments. nos rêves, soit notre esprit. Et notre âme, ajouteront ceux qui croient à son existence et donc à son immortalité. Nous y voilà. Pour certains, la mort anéantit tout. Pour les croyants (toutes obédiences confondues), la survivance de notre être tient à l'âme, évidemment immatérielle. La mort ne nous efface plus, elle nous désincarne. Nous voici divorcés de la vie terrestre donc du poids, apesants, insaisissables, envolés.
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Illustration anonyme pour le voyage astral |
Voici cinq tableaux qui ont en commun de mêler les deux représentations. Le sommeil est un entre-deux, espace ambigu où rêve et mort entrelacent.
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Le Rêve, Frida Khalo, 1940 |
"Le songe de Jacob" c'est aussi l'Échelle de Jacob, qui se réfère au rêve du patriarche fuyant son frère Ésaü, représentant une échelle montant vers le ciel.
RépondreSupprimerIl faut voir le film du même titre de Adrian Lyne…
C'est bien ça : on monte au ciel, séjour des dieux, des anges et des défunts. Merci pour la référence cinématographique.
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