L'affiche de l'exposition Gravity Language, au Musée de la Danse de Stockholm, donne le la. Avec la série La Chute, nous abordons un saut aux antipodes des jumps glamoureux ou des flottements d'elfe des billets précédents. A la violence de la cité, à la colère qu'inspirent le rejet et la marginalisation sociale, ces jeunes répondent par des sauts nourris de rage, de révolte et pleins du désir de se libérer. Certains font mal à voir tant ils semblent suicidaires. Le photographe Denis Darzacq a réalisé ce travail entre 2005 et 2006. Ecoutons-le nous en parler.![]() |
| La chute n°11 |
Exposées en France et à l’étranger, les photographies de Denis Darzacq sont entrées dans les collections de nombreux musées tels celui d'art moderne du centre Beaubourg ou encore la Cité nationale de l'histoire de l'immigration. Sur le site de ce dernier établissement, un article apporte de précieuses informations sur la génèse de La chute. C'est après la crise des banlieues de l’automne 2005, que Denis Darzacq entreprend ce travail. Désireux de photographier les corps en apesanteur, il travaille avec des jeunes des cités, tous danseurs de hip hop, de capoeira ou de danse contemporaine. Ainsi, au cœur-même de l'environnement hostile, parfois dégradant, de la cité, explose la toute puissante du mouvement. Quant aux retouches, “J’aime qu’à l’ère de Photoshop, la photographie puisse témoigner d’instants ayant réellement existé, sans trucages, ni manipulations”.
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| La chute n°9 |
Sources : http://www.denis-darzacq.com/chute Une entrée "Accéder directement au portfolio" permet de voir les 32 phorographies de La chute


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